Задание

Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа.

Pour ou contre les notes à l’école?

D'où viennent-elles ces fameuses notes? Les jésuites au XVIe siècle ont imaginé un système de classement des élèves. Leur objectif était alors de sélectionner des élites. Et dans les établissements scolaires français, les notes ont vu le jour suite à un arrêté du 5 juillet 1890 dont l’article 21 indique: «chaque copie aura sa note chiffrée de 0 à 20».

Les notes servent à situer l’élève, à savoir ce qui a été compris et ce qui ne l’a pas été. Toutefois, nombre de spécialistes de l’éducation soulignent que la note est subjective. Elle dépend du correcteur et de ce que l’on appelle les «biais sociaux de correction». L’enseignant peut en effet être influencé par le statut de l’élève, son origine sociale. Des études ont aussi montré que l’ordre dans lequel un enseignant corrige ses copies a son importance: celui-ci aura tendance à juger plus sévèrement une copie après avoir corrigé une très bonne copie et inversement.

En outre, les notes sélectionnent plus qu’elles n’enseignent. Elles ont d’ailleurs été instaurées au départ pour sélectionner une élite. Or aujourd’hui, cela n’est plus le propos de l’école, celle-ci étant obligatoire pour tous jusqu’à 16 ans. L’objectif est de permettre à tous les élèves de sortir de l’école avec une base de connaissances la plus solide possible pour leur permettre d’être acteurs de la société.

Beaucoup estiment enfin que le système de notes est majoritairement défendu dans l’espace public notamment parce que les décideurs (la fameuse «élite») en ont bénéficié, ce sont souvent d’anciens bons élèves attachés aux notes.

Et pour être utile à l’élève, une note doit être bien expliquée par l’enseignant. En revanche, une note non expliquée peut décourager les élèves et les mener à un rejet ou une peur de l’école. Toutes les études en psychologie concluent que les mauvaises notes ont pour conséquence de créer chez l’élève un sentiment d’incompétence et nuisent ainsi à l’apprentissage. Plus on est persuadé de ne pas pouvoir y arriver, et moins l’on arrive à apprendre. Si on demande par exemple à un élève de réaliser une figure géométrique en maths alors qu’il a l’étiquette du «nul en maths», il échoue le plus souvent; alors que si l’exercice lui est présenté sous la forme d’une figure à reproduire en dessin, il a plus de chances de réussir l’exercice.

En Finlande, les notes existent, mais elles interviennent seulement après 13 ans et l’évaluation ne descend pas en dessous de 4 sur 10. 4 indique que l'élève ne sait pas encore, 6 qu'il sait mais peut encore se perfectionner, et de 7 à 10 que les connaissances sont parfaitement acquises. Le but est de ne pas démoraliser les élèves et de pointer davantage leurs acquis que leurs difficultés. Il peut aussi s’agir d’évaluer plusieurs aspects du travail plutôt que mettre une note globale, cela afin d’encourager les progrès et de souligner les qualités de chacun des élèves. Certaines écoles expérimentent le remplacement de la notation par l’entraide entre les élèves dans la réalisation des exercices et la correction.

La validation progressive d’unités de valeur a aussi été proposée, notamment par Philippe Meirieu, chercheur spécialiste des sciences de l’éducation et de la pédagogie. Selon ce système, un niveau serait acquis dès lors que l’élève aurait produit un nombre suffisant de bons travaux. Cela permettrait ainsi de prendre en compte le rythme d’apprentissage de chacun et d’assurer une base d’acquis dans tous les domaines à tous les élèves, contrairement à ce qui existe aujourd’hui. En effet, dans ce système, une très bonne note en histoire-géographie ne pourrait pas compenser par exemple un mauvais résultat en maths.

16. Quel est l’avantage du système finlandais?

1) Les professeurs donnent peu de devoirs.

2) Les enfants commencent l’école vers 7 ans.

3) Les contrôles sont peu nombreux à l’école.

4) Une approche personnalisée est employée.

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3