Задание
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа.
Faut-il supprimer les devoirs à la maison?
Faut-il interdire les devoirs à la maison? La loi a mis un terme à ce débat le 29 décembre 1956 en ce qui concerne l’école élémentaire, mais au collège, c’est une autre histoire. Ce lundi 3 octobre, ZupdeCo, une association de lutte contre l'échec scolaire, publie un manifeste qui prône le recours aux devoirs exclusivement sur le temps scolaire. En tête des arguments avancés, le creusement des inégalités sociales entre les élèves, que les parents ne sont pas forcément en mesure d’aider lors du travail à la maison. Le texte détaille: «Les devoirs à la maison font porter la responsabilité de la réussite scolaire sur les familles et entretiennent l’idée d’une possible démission parentale».
La mobilisation contre les devoirs au collège est un serpent de mer. La Fédération des conseils de parents d’élèves en a fait l’un de ses combats et déjà en 2012, Jean-Jacques Hazan, le président de l’époque, déclarait: «C’est à l’intérieur de la classe que le professeur doit faire travailler ses élèves, et c’est là qu’il doit aider ceux qui sont à la peine».
François Benthanane, le président de ZupdeCo, résume la situation: «Les devoirs sont principalement fondés sur la compréhension des cours de la journée. Un enfant peut avoir suivi le cours sans avoir forcément tout compris, et rentrer chez lui en ayant des difficultés à faire ses devoirs. Ce n’est pas un échec de l’école, c’est juste le même principe qu’au marathon. Certains ont besoin de deux heures pour le terminer, pour d’autres, il en faut six».
Et leurs parents ne sont pas en mesure de les aider, parce qu’ils ne sont pas particulièrement formés à la pédagogie, comme le rappelle l’ancien président de la Fédération, J.-J.Hazan.
Au collège François-Villon, dans le 14e arrondissement de la capitale, l’association expérimente la mise en place d’un temps scolaire réservé spécifiquement aux devoirs, juste après les cours. Une plage horaire animée par une soixantaine d’étudiants volontaires, qui prennent le relais des parents. En toile de fond, il y a évidemment la lutte contre l’échec scolaire et l’exclusion, comme le rappelle le président de l’association François Benthanane: «Ça fait trente ans qu’on dit que plus de 100 000 élèves quittent le système scolaire tous les ans. Aujourd’hui, 54% des enfants qui sont en échec scolaire ont des parents qui étaient déjà eux-mêmes en échec scolaire».
Pour autant, tous les acteurs de l’école ne partagent pas ce point de vue. Parmi eux, on retrouve Valérie Marty, la présidente de la Fédération des parents d’élèves et de l’enseignement public. Plutôt qu’une suppression des devoirs à la maison, elle prône l’enseignement «d’une meilleure méthodologie de travail personnel dès le primaire». Pour elle, si le collégien est «mieux armé dans la méthode», «il est moins dépassé chez lui pour mettre en pratique ce qu’il a appris».
Certains enseignants voient aussi des vertus aux devoirs. Anne-Sophie est enseignante en anglais depuis dix ans dans un collège rural. Pour elle, il doit y avoir un peu de devoirs à faire au collège parce qu’il faut «que les élèves commencent à s’organiser, à travailler seuls» en prévision du lycée ou de leurs études supérieures, où on leur demandera beaucoup de travail personnel. Elle explique: «La chute sera moins rude, déjà qu’elle l’est pas mal».
On peut donc donner des devoirs, mais pas n’importe comment. Et l’enseignante de détailler sa pratique auprès de ses élèves: «Je ne donne jamais de devoirs à faire du jour pour le lendemain. Ensuite, les devoirs sont pour moi une manière pour l’élève de vérifier qu’il sait faire seul ce qu’on a vu ensemble. Dans ce cas-là, je n’ai pas besoin de ses parents».
12. Le manifeste de l’association ZupdeCo vise à…
1) interdire les devoirs à la maison à l’école élémentaire.
2) demander aux écoles de faire les devoirs avec les élèves.
3) appeler les parents à protester contre les devoirs.
4) responsabiliser les professeurs face à l’échec scolaire.
2
1
3
4