Задание

Chaque groupe lit un des 3 textes. Rédigez 5 à 7 questions à l'écrit. Les participants de l'autre groupe répondent à vos questions.
1) Il est né à Tcherepovets dans la famille d'un propriétaire terrien. Dès son enfance, il aimait dessiner. Mais destiné à une carrière militaire ou diplomatique, il est envoyé à l'âge de 8 ans à l'École militaire des cadets Alexandrovsky deTsarskoye Selo, puis à l'école navale de Saint-Petersbourg en 1853. r . À 16 ans, le jeune homme commence à fréquenter une école de dessin, où les professeurs le considèrent comme un élève surdoué. Après avoir terminé ses études au Corps, contre la volonté de ses parents, il est entré à l'Académie des arts de Saint-Pétersbourg. Il lui était facile d'étudier. Pour l'esquisse «Ulysse tuant les courtisans de Pénélope», il a reçu la Médaille d'argent mineure. Mais le système académique d’enseignement, avec son caractère traditionnel, l'oppressait et, sans terminer son cours, il est parti étudier à Paris. Durant cette période, il venait aussi au Caucase, où il peignait beaucoup en plein air.
En 1866, Vassily Verechtchagine obtient son diplôme de l’Académie de Paris et rentre en Russie.
Verechtchagine a accepté avec joie la proposition du général -gouverneur du Turkestan, Konstantin fon Kaufman, de devenir son peintre personnel. Il a toujours eu le désir de participer aux opérations militaires. Ce voyage est devenu déterminant dans son œuvre. Pour la défense de Samarkande, il a été décoré par l'Ordre de Saint-George. L'artiste a consacré au Turkestan une série de peintures dont le thème principal était les scènes de batailles et de combats. Il a décidé d'étudier la guerre dans toutes ses manifestations et de les transmettre honnêtement.
2) Les toiles de bataille de Verechtchaguine protestent contre les guerres de conquête et dénoncent ceux qui en sont responsables.
Ces sentiments sont particulièrement dépeints dans le tableau «L’apothéose de la guerre».
En 1873, l'artiste expose ses œuvres consacrées au Turkestan au Crystal Palace à Londres, un peu plus tard à Saint-Pétersbourg. Les toiles de bataille de Verechtchaguine ont eu un grand succès en Europe et en Russie.
Mais dans les milieux réactionnaires du pays, l'œuvre accusateur de l’artiste a suscité une attitude hostile. On lui a interdit d'exposer et, pendant 30 ans, le gouvernement tsariste n'a acquis aucune de ses peintures.
La plupart de ses travaux ont été achetés par Tretyakov.
150 esquisses sont le résultat de deux voyages de l'artiste en Inde.
Les meilleures études de cette période incluent le temple bouddhiste de Dudzherirng, le mausolée du Taj Mahal.
L’Académie des arts de Saint-Pétersbourg a élu Verechtchaguine professeur, mais il a refusé ce titre.
3) La guerre russo-turque de 1877-1878 a changé les plans de l'artiste. Ce dernier s'est de nouveau rendu sur les champs de bataille . Lors d'une des batailles, Verechtchaguine a été grièvement blessé, mais les médecins ont réussi à le sauver.
Quand Verechtchaguine travaillait sur la série des Balkans "Alexandre II sous Plevna", "Requiem", "Vaincu", "Avant l'attaque", ses larmes l'ont empêché de peindre ces toiles.
Les séries du Turkestan et des Balkans l'ont rendu mondialement connu. Des centaines de milliers de personnes ont visité les expositions de 1880 à Saint-Pétersbourg et en Europe.
À la recherche de nouveaux thèmes, l'artiste voyage beaucoup. Il s'est rendu en Syrie, en Palestine, aux États-Unis.
Il a trouvé sa mort lors du naufrage du cuirassé Petropavlovsk, touché par une mine, au large de Port-Arthur, pendant la guerre russo-japonaise.
Souvent contesté pour la crudité de certaines de ses représentations, et particulièrement celles ayant trait à la religion, il laisse la trace d'un homme partagé entre les beautés du monde et l'horreur de la guerre et de ses outrances.