Retrouvez le texte. Mais lorsque le jour se lève ce matin du 14 juillet 1789 rien ne laisse présager de la tournure historique qu'allait prendre cette journée. Toute la nuit dans Paris une rumeur a circulé: Louis XVI va envoyer sa garde. Une foule inquiète se regroupe alors devant les Invalides et réclame les 32000 fusils s'y trouvant. Aux alentours de midi la foule parisienne se met en marche en direction du faubourg Saint-Antoine. À la Bastille une délégation est conviée à la table du gouverneur De Launay à qui l'on demande deux choses : la poudre et le retrait des canons alors dirigés sur Paris. Les négociations s'éternisent, dehors on s'impatiente, la tension monte. Il ne fallait qu'une étincelle pour que tout s'embrase. Armé de peu de choses le peuple s'introduit. En deux heures la citadelle construite sous Charles VII, transformée en prison d'État sous Richelieu, réputée imprenable est finalement tombée et avec elle le symbole du pouvoir arbitraire monarchique.

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Mais lorsque le jour se lève ce matin du 14 juillet 1789 rien ne laisse présager de la tournure historique qu'allait prendre cette journée.
Toute la nuit dans Paris une rumeur a circulé: Louis XVI va envoyer sa garde.
Une foule inquiète se regroupe alors devant les Invalides et réclame les 32000 fusils s'y trouvant.
Aux alentours de midi la foule parisienne se met en marche en direction du faubourg Saint-Antoine. À la Bastille une délégation est conviée à la table du gouverneur De Launay à qui l'on demande deux choses : la poudre et le retrait des canons alors dirigés sur Paris.
Les négociations s'éternisent, dehors on s'impatiente, la tension monte. Il ne fallait qu'une étincelle pour que tout s'embrase.
Armé de peu de choses le peuple s'introduit. En deux heures la citadelle construite sous Charles VII, transformée en prison d'État sous Richelieu, réputée imprenable est finalement tombée et avec elle le symbole du pouvoir arbitraire monarchique.