Reconstituez les étapes de la Grande guerre patriotique. L'héroïsme des soldats soviétiques et du peuple tout entier fit échec aux projets des nazis. Leur intention de terminer promptement la guerre se révéla illusoire. L'ennemi voulait s'emparer à tout prix de la capitale de l'URSS - Moscou. Au prix de lourdes pertes, il s'approcha de Moscou à la fin de l'automne 1941. La ville avait pris un aspect farouche et insolite. Dans la banlieue, on élevait des fortifications. Nuit et jour, les Moscovites creusaient des fossés antichars. «L'ennemi ne passera pas», disaient-ils. Hitler avait déclaré au monde entier que, le 7 novembre 1941, il passerait ses troupes en revue sur la Place Rouge de Moscou. La revue du 7 novembre 1941 eut lieu. Celle de l'Armée Rouge. Les troupes sitôt après le défilé partirent pour le front.Tout le pays se battait pour Moscou. La nuit, l'aviation allemande bombardait la ville. Au début du mois de décembre 1941, les troupes soviétiques commandées par le général Joukov passèrent à l'offensive et refoulèrent l'envahisseur vers l'ouest, libérant villes et villages. C'était la première grande défaite des armées de Hitler depuis le début de la Seconde Guerre mondiale. À l'été 1942, les nazis marchèrent sur la Basse-Volga et le Caucase. Ils voulaient prendre le sud du pays, si riche en blé et en pétrole, espérant ensuite que l'écrasement de l'Armée Rouge, la prise de Moscou et leur victoire finale auraient lieu en 1942. Ils lancèrent sur Stalingrad leurs troupes d'élite. Les combattants de la ville avaient fait le serment de se battre jusqu'à la mort. Chaque rue, chaque maison fut transformée en forteresse. Durant trois mois, les bombes, les obus de canons et de mortiers éclatèrent dans les rues. Certains jours, les Soviétiques repoussaient de 20 à 25 attaques ennemies. Les hitlériens avaient atteint la Volga. Ils canonnaient et bombardaient sans cesse. Alors même que la ligne du front avoisinait les usines, les ouvriers n'arrêtèrent pas le travail. Les chars remis en état dans une usine de tracteurs de Stalingrad repartaient droit au combat. L'un des premiers objectifs de l'envahisseur fut la forteresse de Brest, à la frontière polonaise. Beaucoup de soldats, d'officiers, de femmes et d'enfants y périrent dans les premiers jours de la guerre. Mais les survivants résistèrent jusqu'au bout. La bataille de Brest dura plus d'un mois pendant lequel l'héroïque citadelle contint et immobilisa des forces ennemies importantes. Les nazis n'y pénétrèrent qu'après en avoir massacré la garnison. La libération de Paris pendant la Seconde Guerre mondiale eut lieu en août 1944, marquant ainsi la fin de la bataille de Normandie. Au début de l'année 1945, les Soviétiques pénétrèrent en Allemagne par l'est; les Américains, les Britanniques et les Français, par l'ouest. Les troupes des alliés occidentaux ne rencontrèrent presque pas de résistance, les nazis ayant lancé le gros de leurs forces contre l'Armée Rouge. Les hitlériens avait préparé la défense de leur capitale. Hitler avait ordonné de défendre Berlin contre les Soviétiques jusqu'au dernier soldat. En avril 1945, les Soviétiques encerclèrent Berlin de toutes parts et montèrent à l'assaut. Sept jours de combats de rues acharnés. Les Soviétiques poussèrent vers le centre de la ville, où se trouve le Reichstag. Berlin tomba le 2 mai 1945. Le drapeau rouge flottait sur le Reichstag vaincu. En septembre 1941, les nazis avaient percé en direction de Léningrad. Ils comptaient la prendre aussitôt, mais se heurtèrent à une résistance opiniâtre. Alors ils l'assiégèrent. Ce fut le début du tragique blocus. Pendant 900 jours, les hitlériens bombardèrent et cannonèrent Léningrad. Pendant 900 jours, ils la tinrent encerclée. La ville était presque entièrement coupée du reste du pays. Presque pas de pain ni de combustible. Malgré le froid, la famine et le blocus, beaucoup d'usines de Léningrad continuaient à fonctionner. Les gens y travaillaient jusqu'à 16 heures par jour. Des chars lourds partaient directement de l'usine Kirov pour le front. Léningrad n'était reliée au reste du pays que par une seule route, qui traversait le lac Ladoga et qu'on avait surnommée «Route de la vie». En janvier 1944, les troupes soviétiques, passées à l'offensive, la délivrèrent de l'encerclement. En 1944, l'ensemble du territoire soviétique fut libéré des nazis. L'Armée Rouge passa la frontière de l'URSS et entreprit de délivrer les pays occupés par les hitlériens: la Roumanie, la Pologne, la Bulgarie, la Yougoslavie, la Finlande, la Norvège, la Hongrie, la Tchécoslovaquie, l'Autriche. Les troupes britanniques et américaines débarquées en France s'avancèrent de l'ouest, vers les frontières allemandes. Les combats les plus acharnés se déroulèrent autour de Varsovie. Les hitlériens avaient dûment fortifié les accès de la capitale polonaise et les pensaient inexpugnables. Mais les Soviétiques les percèrent en quelques jours, écrasèrent l'ennemi et libérèrent Varsovie. L'armée polonaise de libération se battait aux côtés des Soviétiques. La bataille de Koursk opposa du 5 juillet au 23 août 1943 les forces allemandes aux forces soviétiques sur un immense saillant de 23 000 km carrés situé au sud-ouest de la Russie, à la limite de l'Ukraine, entre Orel au nord et Belgorod au sud. Elle est l'une des batailles décisives qui ont déterminé l'issue de la Grande Guerre nationale et de la Seconde Guerre mondiale sur le continent européen. Le dimanche 22 juin 1941, l'Allemagne nazie attaqua l'Union Soviétique sans déclaration de guerre. Les nazis comptaient anéantir l'Union Soviétique, exterminer la majorité de sa population et réduire en esclavage les survivants. En octobre 1941, les nazis avaient fait irruption en Crimée et atteint Sébastopol, grand port fortifié, comptant l'enlever du premier coup. L'Armée Rouge, la flotte de la mer Noire et les habitants de la ville défendirent vaillamment Sébastopol durant 250 jours, contenant l'offensive puissante des armées hitlériennes. C'est seulement le 1er juillet 1942 que la ville fut évacuée provisoirement sur l'ordre du commandement soviétique. Entre-temps, le pays rassemblait ses forces pour passer à l'offensive. Les troupes soviétiques commandées par les généraux Rokossovski, Vatoutine et Eriomenko devaient attaquer simultanément de deux côtés, au nord et au sud de la ville, pour prendre l'immense armée hitlérienne en étau et l'anéantir. Des effectifs, des chars, des avions, des canons se concentrèrent dans le secret le plus absolu. À l'aube du 19 novembre 1942, les canons, les «Katiouchas», entrèrent en action. Quatre jours après, l'étau s'était refermé sur 330 000 soldats et officiers nazis. Le commandement hitlérien lança des forces considérables au secours de l'armée cernée. Leurs efforts désespérés pour rompre l'encerclement restèrent vains. À l'issue de combats acharnés, le 2 février 1943, les débris de l'armée nazie capitulèrent. Le peuple soviétique vainquit un adversaire des plus redoutables, l'Allemagne nazie et ses alliés. Il vainquit parce que la guerre qu'il menait était une guerre patriotique, juste, une guerre de libération. La victoire de l'URSS dans la Grande guerre patriotique sauva l'humanité de l'esclavage. La défaite de l'Allemagne nazie avait mis fin à la Grande Guerre nationale. La Grande Guerre nationale fut terriblement meurtrière pour l'URSS: plus de trente millions de personnes périrent sur les champs de bataille, dans les villes et villages occupés, sous les bombardements. Les jours de l'Allemagne nazie étaient comptés. Quelques jours après la chute de Berlin, le 2 mai 1945, les hitlériens capitulaient inconditionnellement. La Grande Guerre nationale était terminée. Le 9 mai 1945, le peuple soviétique fêta solennellement le jour de la Victoire. Le sort des criminels de guerre fut décidé lors du procès international de Nurenberg. Les accords de Yalta en février 1945, avec Roosevelt, et de Potsdam, en juillet 1945, avec Truman préparèrent les suites de la paix.

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Reconstituez les étapes de la Grande guerre patriotique.

L'héroïsme des soldats soviétiques et du peuple tout entier fit échec aux projets des nazis. Leur intention de terminer promptement la guerre se révéla illusoire. L'ennemi voulait s'emparer à tout prix de la capitale de l'URSS - Moscou. Au prix de lourdes pertes, il s'approcha de Moscou à la fin de l'automne 1941. La ville avait pris un aspect farouche et insolite. Dans la banlieue, on élevait des fortifications. Nuit et jour, les Moscovites creusaient des fossés antichars. «L'ennemi ne passera pas», disaient-ils.
Hitler avait déclaré au monde entier que, le 7 novembre 1941, il passerait ses troupes en revue sur la Place Rouge de Moscou. La revue du 7 novembre 1941 eut lieu. Celle de l'Armée Rouge. Les troupes sitôt après le défilé partirent pour le front.Tout le pays se battait pour Moscou. La nuit, l'aviation allemande bombardait la ville. Au début du mois de décembre 1941, les troupes soviétiques commandées par le général Joukov passèrent à l'offensive et refoulèrent l'envahisseur vers l'ouest, libérant villes et villages. C'était la première grande défaite des armées de Hitler depuis le début de la Seconde Guerre mondiale.
À l'été 1942, les nazis marchèrent sur la Basse-Volga et le Caucase. Ils voulaient prendre le sud du pays, si riche en blé et en pétrole, espérant ensuite que l'écrasement de l'Armée Rouge, la prise de Moscou et leur victoire finale auraient lieu en 1942. Ils lancèrent sur Stalingrad leurs troupes d'élite. Les combattants de la ville avaient fait le serment de se battre jusqu'à la mort. Chaque rue, chaque maison fut transformée en forteresse. Durant trois mois, les bombes, les obus de canons et de mortiers éclatèrent dans les rues. Certains jours, les Soviétiques repoussaient de 20 à 25 attaques ennemies. Les hitlériens avaient atteint la Volga. Ils canonnaient et bombardaient sans cesse. Alors même que la ligne du front avoisinait les usines, les ouvriers n'arrêtèrent pas le travail. Les chars remis en état dans une usine de tracteurs de Stalingrad repartaient droit au combat.
L'un des premiers objectifs de l'envahisseur fut la forteresse de Brest, à la frontière polonaise. Beaucoup de soldats, d'officiers, de femmes et d'enfants y périrent dans les premiers jours de la guerre. Mais les survivants résistèrent jusqu'au bout. La bataille de Brest dura plus d'un mois pendant lequel l'héroïque citadelle contint et immobilisa des forces ennemies importantes. Les nazis n'y pénétrèrent qu'après en avoir massacré la garnison.
La libération de Paris pendant la Seconde Guerre mondiale eut lieu en août 1944, marquant ainsi la fin de la bataille de Normandie. Au début de l'année 1945, les Soviétiques pénétrèrent en Allemagne par l'est; les Américains, les Britanniques et les Français, par l'ouest. Les troupes des alliés occidentaux ne rencontrèrent presque pas de résistance, les nazis ayant lancé le gros de leurs forces contre l'Armée Rouge. Les hitlériens avait préparé la défense de leur capitale. Hitler avait ordonné de défendre Berlin contre les Soviétiques jusqu'au dernier soldat. En avril 1945, les Soviétiques encerclèrent Berlin de toutes parts et montèrent à l'assaut. Sept jours de combats de rues acharnés. Les Soviétiques poussèrent vers le centre de la ville, où se trouve le Reichstag. Berlin tomba le 2 mai 1945. Le drapeau rouge flottait sur le Reichstag vaincu.
En septembre 1941, les nazis avaient percé en direction de Léningrad. Ils comptaient la prendre aussitôt, mais se heurtèrent à une résistance opiniâtre. Alors ils l'assiégèrent. Ce fut le début du tragique blocus. Pendant 900 jours, les hitlériens bombardèrent et cannonèrent Léningrad. Pendant 900 jours, ils la tinrent encerclée. La ville était presque entièrement coupée du reste du pays. Presque pas de pain ni de combustible. Malgré le froid, la famine et le blocus, beaucoup d'usines de Léningrad continuaient à fonctionner. Les gens y travaillaient jusqu'à 16 heures par jour. Des chars lourds partaient directement de l'usine Kirov pour le front. Léningrad n'était reliée au reste du pays que par une seule route, qui traversait le lac Ladoga et qu'on avait surnommée «Route de la vie». En janvier 1944, les troupes soviétiques, passées à l'offensive, la délivrèrent de l'encerclement.
En 1944, l'ensemble du territoire soviétique fut libéré des nazis. L'Armée Rouge passa la frontière de l'URSS et entreprit de délivrer les pays occupés par les hitlériens: la Roumanie, la Pologne, la Bulgarie, la Yougoslavie, la Finlande, la Norvège, la Hongrie, la Tchécoslovaquie, l'Autriche. Les troupes britanniques et américaines débarquées en France s'avancèrent de l'ouest, vers les frontières allemandes. Les combats les plus acharnés se déroulèrent autour de Varsovie. Les hitlériens avaient dûment fortifié les accès de la capitale polonaise et les pensaient inexpugnables. Mais les Soviétiques les percèrent en quelques jours, écrasèrent l'ennemi et libérèrent Varsovie. L'armée polonaise de libération se battait aux côtés des Soviétiques.
La bataille de Koursk opposa du 5 juillet au 23 août 1943 les forces allemandes aux forces soviétiques sur un immense saillant de 23 000 km carrés situé au sud-ouest de la Russie, à la limite de l'Ukraine, entre Orel au nord et Belgorod au sud. Elle est l'une des batailles décisives qui ont déterminé l'issue de la Grande Guerre nationale et de la Seconde Guerre mondiale sur le continent européen.
Le dimanche 22 juin 1941, l'Allemagne nazie attaqua l'Union Soviétique sans déclaration de guerre. Les nazis comptaient anéantir l'Union Soviétique, exterminer la majorité de sa population et réduire en esclavage les survivants.
En octobre 1941, les nazis avaient fait irruption en Crimée et atteint Sébastopol, grand port fortifié, comptant l'enlever du premier coup. L'Armée Rouge, la flotte de la mer Noire et les habitants de la ville défendirent vaillamment Sébastopol durant 250 jours, contenant l'offensive puissante des armées hitlériennes. C'est seulement le 1er juillet 1942 que la ville fut évacuée provisoirement sur l'ordre du commandement soviétique.
Entre-temps, le pays rassemblait ses forces pour passer à l'offensive. Les troupes soviétiques commandées par les généraux Rokossovski, Vatoutine et Eriomenko devaient attaquer simultanément de deux côtés, au nord et au sud de la ville, pour prendre l'immense armée hitlérienne en étau et l'anéantir. Des effectifs, des chars, des avions, des canons se concentrèrent dans le secret le plus absolu. À l'aube du 19 novembre 1942, les canons, les «Katiouchas», entrèrent en action. Quatre jours après, l'étau s'était refermé sur 330 000 soldats et officiers nazis. Le commandement hitlérien lança des forces considérables au secours de l'armée cernée. Leurs efforts désespérés pour rompre l'encerclement restèrent vains. À l'issue de combats acharnés, le 2 février 1943, les débris de l'armée nazie capitulèrent.
Le peuple soviétique vainquit un adversaire des plus redoutables, l'Allemagne nazie et ses alliés. Il vainquit parce que la guerre qu'il menait était une guerre patriotique, juste, une guerre de libération. La victoire de l'URSS dans la Grande guerre patriotique sauva l'humanité de l'esclavage. La défaite de l'Allemagne nazie avait mis fin à la Grande Guerre nationale. La Grande Guerre nationale fut terriblement meurtrière pour l'URSS: plus de trente millions de personnes périrent sur les champs de bataille, dans les villes et villages occupés, sous les bombardements.
Les jours de l'Allemagne nazie étaient comptés. Quelques jours après la chute de Berlin, le 2 mai 1945, les hitlériens capitulaient inconditionnellement. La Grande Guerre nationale était terminée. Le 9 mai 1945, le peuple soviétique fêta solennellement le jour de la Victoire. Le sort des criminels de guerre fut décidé lors du procès international de Nurenberg. Les accords de Yalta en février 1945, avec Roosevelt, et de Potsdam, en juillet 1945, avec Truman préparèrent les suites de la paix.

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