Задание

Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа.

L’e-sport va-t-il devenir une discipline olympique?

Les temps changent. Après le croquet et le tir à la corde, à quand les jeux vidéo au programme des Jeux Olympiques? Tout cela relève encore de l’hypothèse, mais la question se pose. Samedi 28 octobre, à l’occasion d’un sommet à Lausanne, le Comité international olympique (CIO) a fait un pas vers les adeptes du clavier et de la manette.

Désignés sous l’anglicisme d’e-sport, les sports électroniques de compétition «pourraient être considérés comme une activité sportive, a déclaré l’institution. Les joueurs qui les pratiquent se préparent et s’entraînent avec une intensité comparable à celle des athlètes d’autres sports plus traditionnels». Cette prise de position fait suite à une première déclaration de Tony Estanguet, en août. «On doit se pencher dessus parce qu’on ne peut pas l’ignorer», déclarait alors le codirecteur de la candidature parisienne pour les Jeux Olympiques 2024.

Ce soudain intérêt pour la chose vidéoludique peut se comprendre. Il traduit le besoin du CIO de parler à la jeunesse, public sur lequel les Jeux semblent exercer de moins en moins d’attrait. L’historien Patrick Clastres souligne «un décrochage des publics de moins de 30 ans, ceux qui sont nés avec Internet». De surcroît, le contenu des Jeux Olympiques a évolué «très lentement» depuis la fin du 19e siècle, estime ce spécialiste de l’olympisme.

Allant dans le sens d’un rapprochement, la société Intel a annoncé la tenue d’une compétition de e-sport «en guise de prélude» aux Jeux Olympiques d’hiver 2018 de PyeongChang (Corée du Sud). À l’échelle régionale, le Conseil olympique d’Asie est déjà allé encore plus loin. En avril, l’instance régionale annonçait qu’elle intégrera les sports électroniques comme discipline «médaillable» aux Jeux asiatiques de 2022, en Chine.

De là à envisager pareil scénario pour les Jeux Olympiques 2024 à Paris? Le CIO a posé deux prérequis à une éventuelle reconnaissance, et donc à leur possible candidature au programme olympique. D’abord, l’adhésion aux «valeurs olympiques». Puis, surtout, «l’existence d’une organisation garantissant la conformité aux règles et réglementations du mouvement olympique (antidopage, paris, manipulation, etc)».

En France, Denis Masseglia se montre «prudent». «Rien n’est à exclure, tout est à discuter», estime le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Il admet la possibilité de reconnaître un jour une fédération française de sport électronique avec l’agrément du ministère de tutelle. À propos des Jeux Olympiques d’été, le dirigeant rappelle cependant un élément important: l’événement a atteint le plafond de 28 disciplines et d’autres ont déjà manifesté leur volonté d’entrer au programme comme sports additionnels, c’est-à-dire ponctuels: squash, ski nautique, billard ou sports de boules.

Pour le monde du jeu vidéo, l’entrée de l’e-sport dans le cénacle olympique marquerait un signe fort. Elle «offrirait une reconnaissance sociale et une légitimité institutionnelle supplémentaire à l’e-sport et aux e-sportifs», résume Nicolas Besombes, docteur en sciences du sport.

Surtout, une reconnaissance olympique ferait les affaires des éditeurs de jeux vidéo. «Ce serait une manne financière non négligeable pour cette industrie, car le CIO reverse une partie de ses bénéfices aux fédérations qui y ont pris part», rappelle le chercheur. Ce dernier évoque aussi la perspective «d’optimiser les ventes sur la durée», alors qu’historiquement, l’essentiel de la carrière commerciale d’un jeu tient à ses trois premières semaines en boutique.

13. La nécessité du changement s’explique par la/le…

1) perte d’intérêt des jeunes envers les Jeux.

2) diminution du nombre de sports traditionnels.

3) manque d’entraînement intensif de jeunes athlètes.

4) manque d’équipements sportifs pour les jeunes.

1

2

3

4