Задание
Прочитайте текст и выполните задания 12 – 18. В каждом задании обведите цифру 1, 2, 3 или 4, соответствующую выбранному вами варианту ответа.
Bienvenue dans la grande fabrique de l’opéra!
La manifestation «Tous à l’opéra» devient de plus en plus populaire. Au programme, il y a des événements gratuits et accessibles à tous dans vingt-six théâtres de toute la France: répétitions publiques, découvertes des ateliers «costumes» et «maquillages», visites des coulisses, rencontres avec les professionnels. C’est une belle occasion pour mieux comprendre comment est préparé un spectacle, pour voir le travail des professionnels du théâtre.
Quand on a la chance d’habiter une ville qui abrite un opéra, on sait forcément situer ce grand bâtiment, qui domine souvent l’une des places principales du centre. Mais trop peu de personnes osent franchir ses portes… Souvent parce que l’on ne sait simplement pas ce qui s’y passe! La caverne d’Ali Baba… Alors, nous avons décidé d’aller taper à la porte du théâtre du Capitole, l’un des plus grands opéras d’Europe. Et notre première surprise était celle-ci: il n’y a pas une, mais des portes, s'ouvrant chacune sur une multitude de métiers, et des milliers d’accessoires et d’outils: pots de peinture, panneaux de bois, rouleaux de tissu, perruques, crayons de maquillage… Car dans une maison d’opéra, c’est le spectacle qui fait la différence! Et, pour cela, il faut mettre la main, et même les deux mains, à la pâte. Opéra et ballet sont au programme.
Avant de commencer cette visite, retenons qu’une maison d’opéra abrite deux types de représentations: le ballet, un spectacle de danse exécuté par une troupe de danseurs et de danseuses, et l’opéra, un mélange de chant, de théâtre, de musique et même, parfois, de danse. Le talent de tous ces chanteurs et ces danseurs est le plus souvent exceptionnel. Mais celui des costumiers, des maquilleurs, des décorateurs, des peintres, des menuisiers… qui travaillent dans l’ombre, l’est tout autant. En fait, chacun à sa façon apporte sa pierre à la construction d’un spectacle qui n’a qu’un but: celui d’émerveiller nos yeux et nos oreilles!
Le théâtre de Toulouse se trouve place du Capitole, en plein centre-ville. Mais c’est dans un quartier éloigné, à Montaudran, que sont créés tous les décors qui vont donner l’illusion au spectateur de plonger dans un autre monde. Le local de Montaudran est immense car, de la place, il en faut! Les décors peuvent faire 16 mètres de long sur 9 de haut. Et, pour les fabriquer, il faut une quinzaine de personnes hautement spécialisées: ingénieurs, dessinateurs, menuisiers, serruriers, peintres.
Place aux costumes! Nous quittons l’immense hangar des décors pour pénétrer dans un immeuble au fond d’une petite impasse du centre-ville. Ici, c’est une autre ruche qui s’active, à l’aide de tissus, de ciseaux et de fils. Pour de très gros spectacles, l’atelier peut avoir à réaliser jusqu’à 300 costumes sur mesure. Solistes, choristes, danseurs, figurants… chacun doit avoir son habit! Il doit être visible de loin, adapté aux différentes corpulences, et aux performances physiques et artistiques qu’il faudra montrer sur scène.
Souvent on ne les voit même pas, tant elles paraissent naturelles. Et pourtant, les perruques sont présentes dans plus de neuf spectacles sur dix. Le théâtre du Capitole, qui dispose de son propre atelier de fabrication, en a déjà 6 000 en stock! Pour fabriquer une perruque, on commence par prendre les mesures du visage, pour que la chevelure soit exactement à la taille du danseur ou du chanteur qui la portera. Ensuite, seulement, vient la fixation des cheveux: cheveux humains le plus souvent, lavés et teints, que le théâtre achète et façonne à sa façon. Une seule consigne: que la perruque soit confortable. Et surtout… qu’elle ne tombe pas!
17. Pour de grands spectacles, …
1) on loue des costumes dans des ateliers spécialisés.
2) on fait fabriquer des costumes pour chaque acteur.
3) les acteurs fabriquent eux-mêmes des costumes.
4) on loue des costumes dans le musée du théâtre.
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