Задание

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En France, la presse existe depuis trois siècles. En 1631 Theophaste Renauld, qui était médecin et historiographe du roi, a fondé la première gazette. En 1762 cette gazette devient l’organ officiel du gouvernement sous le nom de Gazette de France. La presse française telle qu’elle est maintenant est née avec la révolution de 1789. Mais à cette époque-là elle était complètement la presse d’opinion. Le rôle de la presse écrite est très important dans la vie de chacun. Les Français étaient toujours les plus grands lecteurs de journaux du monde. A notre époque la concurrence grandissante de la radio et de la télévision, l’augmentation des coûts d’exploitation ont entraîné divers conséquences. En 1914, on comptait 80 titres de journaux à Paris et 242 en province. Mais pendant la Guerre de 1914 et la Deuxième Guerre mondiale la presse a perdu la confiance. C’était une période très difficile. Et déjà en 1946 il y avait 28 journaux à Paris et 175 en province. En 1988, il y a seulement 11 titres de journaux quotidiens nationaux et 65 titres de quotidiens régionaux. Les pessimistes affirment que dans quelques années il ne restera à Paris que 4 quotidiens: deux du matin et deux du soir. Les grands quotidiens ont en effet perdu, dans ces dernières années, un peu de leur importance au profit de ces autres mass-média - plus rapides et plus vivantes - que sont la radio et la télévision. Mais malgré la radio et la télévision la presse garde son rôle. La presse a pour elle la permanence et le volume. Sait-on qu’un journal télévisé de 20 minutes tiendrait dans 3 colonnes d’un quotidien. Or, peut-on comprendre ou même connaître son époque en ne lisant qu’une demi-page de journal? Sait-on que l’on peut lire 25000 mots à l’heure, mais qu’on ne peut en entendre que 9000? On reçoit donc plus d’information en lisant qu’en écoutant. Beaucoup de Français dans les grandes villes, et surtout à Paris, se contentent des informations données à la radio ou à la télévision. Mais les journaux et revues hebdomadaires d’information, qui publient des enquêtes d’opinion et des analyses sur l’actualité politique, sociale et culturelle, ont un grand succès. Pour les quotidiens et même les périodiques de grande vente c’est l’achat au numéro qui est la règle. On va chercher son journal au kiosque, ou au Tabac voisin. Pour les herdomadaires et les mensuels l’abonnement est plus fréquent. A côté des quotidiens il existe de très nombreuses publications: presse féminine, magazines familiaux, «presse du coeur », journaux de jeunes, hébdomadaires politiques souvent d’opposition ou satiriques.